Cimentoplastie

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En quoi consiste cet examen ?

Il s’agit d’injecter du ciment dans l’os qui est fracturé ou lésé dans le but de le renforcer et de diminuer votre douleur.

Nous utiliserons le scanner et / ou la radioscopie pour nous guider et pour rendre le geste plus sûr. Cette technique permet de bien repérer les organes, de choisir le bon point d’entrée de l’aiguille et de suivre son trajet.

Déroulement de l'examen

Une hospitalisation en ambulatoire est souvent nécessaire pour pratiquer cet examen.

Une sédation est parfois réalisée par le médecin anesthésiste. Votre coopération est essentielle : elle contribuera à la rapidité du geste de ponction et diminuera les risques de douleur et de complications.

Vous devez rester immobile pendant l’ensemble de la procédure et conserver la position dans laquelle on vous placera (à plat ventre, légèrement tourné sur le côté ou encore sur le dos, selon les cas).

La préparation est la partie la plus importante et la plus longue de l’examen.

La cimentoplastie comprend quatre étapes principales :

  1. le repérage de l’organe ou de la lésion sous contrôle scopique ou scanner,
  2. La peau est d’abord désinfectée puis on réalise l’ anesthésie locale superficielle et profonde.
  3. l’introduction de l’aiguille et la biopsie. Il s’agira toujours d’aiguilles à usage unique pour éviter d’éventuelles transmissions d’infections. Il est possible qu’il soit nécessaire faire pénétrer l’aiguille dans l’os à l’aide de petits coups (ne vous inquiétez pas du bruit).
  4. L’injection du ciment à travers l’aiguille dans l’os (odeur forte). Le remplissage du ciment dans l’os est suivi par les images de scopie et / ou de scanner.

Précautions et contre-indications

Quelles sont les complications liées à la ponction ?

Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication.

Risques d’ordre général :

  • Saignement (hématome). Vous devez signaler au médecin ou à l’équipe médicale un éventuel
  • traitement anti-agrégant plaquettaire ou anti-coagulant
  • Infection (spondylodiscite, épidurite, arthrite zygo-apophysaire en particulier). Vous devez
  • signaler la suspicion d’une infection en cours (fièvre ? frisson ? traitement antibiotique ?)
  • Douleur et malaise vagal au moment ou au décours de la ponction
  • Réaction allergique à un des produits utilisés
  • Décompensation d’un trouble psychiatrique
  • Élévation de la tension artérielle

Par ailleurs, une fuite de ciment en dehors de l’os traité peut se produire, entraînant exceptionnellement une douleur qu’il faudra signaler, et qui pourra être traitée par infiltration de corticoïdes. Des cas d’embolie pulmonaire (passage de particules de ciment dans les artères pulmonaires) ont été rapportés, ils sont asymptomatiques dans la majorité des cas.

Bon à savoir

Vous devez réaliser une infiltration rachidienne. Cet examen sera pratiqué avec votre consentement. Vous avez en effet la liberté de l’accepter ou de le refuser. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites. Le médecin radiologue est qualifié pour juger de l’utilité ou non de cet examen.

Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur votre état de santé ainsi que sur les médicaments que vous prenez (liste écrite des médicaments).

Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie.

N’oubliez pas de vous munir de vos anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites.

Que va-t-il se passer après la cimentoplastie ?

Après l’examen, vous serez surveillé attentivement par le personnel soignant. L’apparition d’une douleur, d’une grosseur sous la peau au niveau du point de ponction devra être signalée. On vous indiquera combien de temps vous devrez rester allongé et la durée pendant laquelle vous devrez rester dans l’établissement si vous êtes hospitalisé.

A tout moment vous pouvez solliciter le médecin prescripteur ou le médecin réalisateur de l’acte afind’obtenir des explications complémentaires si vous le jugez nécessaire .

A tout moment vous pouvez vous opposer à la réalisation d’une infiltration rachidienne dont le but est de diminuer vos symptômes (douleur en particulier).

Si vous vous posez d’autres questions au sujet de votre examen, n’hésitez pas à en parler à la personne qui vous accueillera.

Où peut-on pratiquer cet examen ?


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